Dimanche dernier il faisait un beau soleil, je suis donc partie me balader dans ma campagne.
Alors que les oiseaux pioutaient, la moindre herbette offrait une fleurette, le « Chemin des jardins » était tout indiqué pour aller voir où en était la préparation du printemps…
Comme vous pouvez le constater, je disais à mon ombre de ne pas me prendre en photo et de me rendre mon appareil.
Mais bon, puisque le cliché est là, je vous propose de me suivre…
Le mois de mars, dit « mois des fous » parce qu’il a un caractère plutôt changeant et capricieux, m’a permis malgré tout d’entrevoir les premiers bourgeons. Quelques petits signes qui accentuent notre impatience à voir arriver le printemps.
En avançant plus profondément, ce sont les fleurs blanches d’un amandier qui m’ont fait l’honneur de me faire de l’œil.
Celui-ci était plus sauvage et broussailleux, à moins que ce ne soit un autre arbuste ?
Tous ceux qui suivent mes pérégrinations depuis quelques années reconnaîtront ce pont aux multiples cascades. Il était ce jour-là entouré d’un voile de brume…
La différence que j’ai par rapport à vous chers passants, c’est que j’avais en prime l’odeur… d’un feu !
Nombreux sont les agriculteurs ou simples jardiniers qui brûlent les rives avant les interdictions estivales.
Malgré cela, au détour d’un sentier, de quoi surprendre le promeneur ! Un bouquet de jonquilles qui ne ressemblent en rien aux petites sauvageonnes que j’ai l’habitude de croiser… sans doute l’œuvre d’un gentil donateur.
Les violettes elles, ne sont pas du tout surfaites. Fleurettes discrètes se mélangeant aux herbes hautes et aux feuilles d’automne.
Ce cliché n’a pas grand intérêt sinon qu’il fait paraître « mon » château sous un angle différent. Mais où est-il ?
Preuve en est en se rapprochant. Un château quelque peu « flouté ».
Je n’ai pas repris les petits cabris de cet automne qui ont grandi depuis et se sont approchés le long de la clôture comme des petits chiens. Juste un clic deci-delà sur le fourrage.
J’ai trouvé rigolo ces rouleaux.
Qui a dit que la curiosité est un vilain défaut ? Je voulais absolument savoir ce qu’il y avait de l’autre côté !
Bien oui, la campagne encore et toujours…
Alors que j’amorçai le chemin du retour, une demoiselle très polie et fort sociable est venue à ma rencontre l’air interrogatif…
Je ne pouvais passer sans lui faire un brin de causette. J’en ai profité pour lui demander de la prendre sous son meilleur profil. Elle a accepté de bonne grâce et m’a même accompagné un bout de chemin…
À bientôt Mignonne !
Nathalie
Le plaisir d’écrire