Lorsque le lilas s’offre en bouquet, particulièrement lorsque le temps est en demi-teinte, il parfume l’air de ses fragrances bien reconnaissables, titillant agréablement tous nos sens olfactifs.
S’il semble toujours être en grande conversation, je n’ai jamais pu percevoir le son de sa voix, à peine le chuchotement de ses feuilles lorsque le vent vient se mêler aux conciliabules du jour.
Vous souvenez vous l’année dernière ?
Le lilas disait aux pâquerettes qu’il voulait rejoindre le ciel… au fil des ans, il me semble qu’il s’en approche.
Les nombreux « cotons » se mélangeant au bleu céleste, voulaient absolument faire de l’ombre à la blancheur de ces belles aux « têtes blanches »
Je m’éloignais peu à peu et à regret de ce petit monde parfumé, observant du coin de l’œil, ce ciel vertigineux …
Nathalie
Le plaisir d’écrire